Le meilleur des mondes est drapé d'obscurité
Victime de la folie des animaux dénaturés
Des siècles d’histoire jonchés de cauchemars
Dans ce purgatoire où périssent les espoirs
L’homme a occulté son instinct ancestral
Dans l’insane dédain de son destin animal
Il s’enorgueillit sur son piètre piédestal
Dans l’exaltation de sa raison cléricale
L’Animal écoute le murmure de la Nature
Quand l’humain entend le chant de l’imposture
La mélodie des leurres entonnée en chœurs
Par les sirènes reines des champs de labeur
Les clergés mystifient les âmes mystiques
L’argent enivre les esprits hérétiques
Des rois encensés assènent des inepties
Autant d’opium bénit pour les peuples asservis
La sale race assassine, la sale race se fascine
Pour la mort de son espèce, détruit la vie à la racine
Un fléau qui se répand, sans remède ni antidote
Qui accable le monde, de sa folie et de ses fautes
Comme un prince déchu qui brûle son empire
L’homme pyromane consume l’avenir apyre
Et des flammes infâmes que l’engeance engendre
Naît l’embrasement de la vengeance des cendres
Des torrents d’aversion se déversent en averses
Sordides alluvions échues de roches adverses
Le fleuve humain charrie une sanie infecte
Et il chancit l’air de son haleine abjecte
Les miasmes se répandent telle la putride peste
Qui accapare les corps qui la mort empestent
La guerre se délecte de son festin funeste
Comme la pourriture qui un cadavre infeste
L’empyrée se pare de nuages sanguinaires
Qui ruissellent de pluies aux saveurs amères
Elles nourrissent de haine l’humanité entière
Qui enrobe la terre de son fatum délétère
La sale race assassine, la sale race se fascine
Pour la mort de son espèce, détruit la vie à la racine
Un fléau qui se répand, sans remède ni antidote
Qui accable le monde, de sa folie et de ses fautes
Des hauts miradors trônent les tristes matamores
Qui se complaisent tels de sinistres matadors
Dans le spectacle lugubre de la mise à mort
De la faune aphone et son cortège de trésors
La barbarie humaine peint de noires nuances
Le funèbre tableau de ses tortures rances
Des camps d’extinction où règne la sauvagerie
S’élève l’atroce terreur des cris de l’agonie
Comme une sombre tumeur, l’humanité prolifère
Elle souille les rivières, elle vicie l’atmosphère
Les villes arides fleurissent les plaines meurtries
Telles des roses que la vile sécheresse a flétries
Le cancer gangrène les entrailles de la terre
Et ses métastases humaines corrodent sa chair
Dans l’accomplissement de sa néfaste peinture
L’homme érige les stèles de sa propre sépulture
La sale race assassine, la sale race se fascine
Pour la mort de son espèce, détruit la vie à la racine
Un fléau qui se répand, sans remède ni antidote
Qui accable le monde, de sa folie et de ses fautes
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