La mélancolie m’envahit l’hiver
Quand je scrute les feux qui éclairent l’univers
Ils brillent, scintillent, illuminent mes rêves
Dans la voûte céleste où les ombres s'élèvent
Là où je vogue vers des contrées lointaines
Là où je m’évade des contraintes humaines
Là où je vole dans des cieux spirituels
Où la volupté demeure éternelle
Alors ressuscitent les heures éphémères
Celles où le désir m’attire vers Cythère
Celles où le plaisir accapare mon corps
Avant de s’enfuir comme la pluie s’évapore
Dès lors le spleen s’empare de mes songes
L’alcool me soûle et distille ses mensonges
Mais l’absence cruelle d’ivresse me sèvre
Comme s’étiole une fleur dont sèche la sève
Sur Cythère, m’enivre le vin qui coule de son cœur
Sur la Terre, je cherche en vain la précieuse liqueur
Sursitaire, j’écris des poèmes pour ne pas périr
Solitaire, que vaut la bohème privée de ses rires
Dans mes souvenirs vivent les chaudes étreintes
Quand les braises ravivent les flammes éteintes
Alors s’exhume l’astre qui me consume
Pareil à un âtre qui ardent s’allume
Une fragrance fugace embaume mon âme
Parfum d’une peau qui mes sens enflamme
L’arôme des baisers aux saveurs suaves
Enchante mon palais de sensuelles salves
Elle m’assène de douces caresses qui s’épanchent
Telles les vagues lascives d’une tendre avalanche
J’entends à nouveau les mots qu’elle susurre
Ils m’étourdissent d’un grisant murmure
Dans cette morte prison je goûte aux délices
Qui muent l’évasion en pire des supplices
Mais elle m’a rendu l’infâme liberté
Lorsqu’elle m'a quitté, elle m'a acquitté
Sur Cythère, m’enivre le vin qui coule de son cœur
Sur la Terre, je cherche en vain la précieuse liqueur
Sursitaire, j’écris des poèmes pour ne pas périr
Solitaire, que vaut la bohème privée de ses rires
Je regrette les jours fugitifs d’osmose
Quand nos existences se fondent en symbiose
Quand elles s’unissent sans contrat ni clause
Quand les roses rouges sans crainte éclosent
Mes pleurs déplorent la mort des amants
Qui ne s’attirent plus comme deux aimants
Qui ne s’amusent plus comme deux enfants
Complices insouciants de jeux innocents
Et le puits tari de sa quintessence
N’abreuve plus les flots de ma renaissance
Ma plume se dessèche mais les mots fusent
Quand ils commémorent le deuil d’une muse
J’immortalise dans ma poésie
L’aurore exquise où s’esquisse la vie
Quand je fuis les nuits où règne la peur
Et que lentement jaillit la chaleur
Sur Cythère, m’enivre le vin qui coule de son cœur
Sur la Terre, je cherche en vain la précieuse liqueur
Sursitaire, j’écris des poèmes pour ne pas périr
Solitaire, que vaut la bohème privée de ses rires
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